Portrait d’étudiant : Rym – 5ème année de pharmacie (filière industrie)

 

 

 

 

 

 

Pouvez-vous vous présenter rapidement ?

Originaire d’Algérie, je me suis expatriée en France à l’âge de 17 ans pour poursuivre mes études. J’ai choisi Limoges pour son université à taille humaine. Actuellement, je suis étudiante en 5ème année de Pharmacie en filière industrie.

Utilisez-vous le numérique dans votre parcours de formation ?

Oui, dans le cadre de mes études de manière générale, de plus en plus d’enseignements font appel à des outils numériques. Je pense notamment à Socrative et Wooclap.  C’est d’ailleurs d’autant plus le cas, depuis la crise sanitaire de la COVID-19 où l’on a dû suivre l’ensemble des cours et passer notre CSP (Certificat de Synthèse Pharmaceutique) en distanciel.

Réalisez-vous des activités de simulation ?

Oui, énormément. Notamment en 5ème année de pharmacie où l’on a eu la chance de réaliser des activités de visualisation 3D et de manipuler des molécules à l’aide de casques de réalité augmentée. En filière industrie, on a également créé une entreprise pharmaceutique fictive « Salienz », où chacun occupait un rôle bien particulier. Pour ma part, j’ai été responsable marketing. Ce projet fut extrêmement formateur et enrichissant. Plus récemment, j’ai eu la chance de concevoir un escape game pédagogique en phytothérapie pour les étudiants en 5ème année de pharmacie en filière officine. On espère que dans les prochaines années, cet escape game pourra être proposé aux équipes officinales à l’échelle régionale puis nationale.

Comment se déroule une activité de simulation ?

Tout dépend de l’activité de simulation. Pour reprendre l’exemple de l’escape game, on peut architecturer l’activité de la manière suivante : dans un premier temps, on organise un briefing lors duquel on explique les règles de la partie et où l’on présente le pitch de départ afin de permettre l’immersion des joueurs dans un décor bien particulier.  Dans un second temps, les participants peuvent débuter leur partie : l’objectif est de résoudre une série d’énigmes afin de pouvoir s’échapper de la salle. Et enfin, l’activité se clôture par un débriefing où l’on recueille le ressenti des joueurs et où l’on répond à l’ensemble de leurs questions. Lors d’un escape game pédagogique, le débriefing peut également être l’occasion de revenir sur les éléments clés à retenir en termes d’apprentissage.

Que pensez-vous de cette activité de simulation ?

C’est un format que je trouve innovant et qui s’intègre parfaitement à la stratégie pédagogique mise en place par l’université de Limoges. Je suis convaincue qu’elle constitue une réelle plus-value.

Qu’est-ce que cela peut apporter aux étudiants ?

Je pense que ce type d’activité, ludique et atypique peut faciliter et améliorer l’apprentissage des étudiants.

 

@ Claire Nikitopoulos